FAMILY HERITAGE
JEAN-BAPTIST CANTAVE (1900 - 1973)
[ENG]
Descended from a long line related to the oldest families of Mirebalais, a region that welcomed the French during their settlement in the late seventeenth century, was born Jean-Baptiste Cantave. His father, General Leonard Cantave, and his mother were viscerally attached to the Central Plateau, a region shrouded in majestic and tormented mountains, whose poetry of forms always calls for more light and sunshine. The first years of Jean-Baptiste Cantave's life were spent in this enchanting landscape.
His humanities completed, he remained undecided as to which way to go. Driven by affinities that responded to the call of prestige rather than a compelling vocation, he enrolled in the National School of Law. In 1932, he obtained his license and appeared in the same promotion as Dr. René Salomon, Martyl Saint-Julien and Roger M. Ancion. However, he did not register with the Bar Association until 1937, imitated by Dalbémar Mentor, Seymour Lamothe, Pierre Hudicourt, Dantès Rameau, etc.
Employed in the Department of the Interior under the government of Sténio Vincent, Cantave then served as a legal adviser to the General Administration of Contributions, a position he left at the advent of the government of President François Duvalier to replace master Christian Latortue to the direction of the legal advice of the National Bank of the Republic. He also served as a legal counsel in the port administration.
Jean-Baptiste Cantave died in the United States [sic] on the night of June 25-26, 1973. His funeral was sung in Port-au-Prince; the barrister Ernst Trouillot delivered his funeral prayer.
Cantave had united his destiny with Laura Leroy, wife and accomplished mother; they both founded a solid and harmonious home.
An order dated March 29, 1974 liquidated the civil pension of Mrs. Widow Jean-Baptiste Cantave born Laura Leroy, in the same way as that of Carmen Lilavois, Miss Bertha Frédéric and Léonie Blaise, Messrs. Clovis Vincent, Faine Antoine Mangonès, Chrysostome Laventure , by Marie Marthe Marius, Edgard Conserve and Wilfrid Compère.
by Ernst and Ertha P. Trouillot Encyclopédie Biographique d'Haïti
Les Éditions SEMIS inc.
(c) Ottawa 2001
[FR]
Descendant d'une longue lignée apparentée aux familles les plus anciennes de Mirebalais, région qui accueillit les Français lors de leur installation à la fin du XVIIè siècle, naquit Jean-Baptiste Cantave. Son père, le général Léonard Cantave et sa mère, étaient viscéralement attachés au Plateau Central, région enveloppée de montagnes majestueuses et tourmentées, dont la poésie des formes appelle toujours plus de lumière et de soleil. Les premières années de la vie de Jean-Baptiste Cantave s'écoulèrent dans ce paysage enchanteur.
Ses humanités complétées, il resta indécis quant à la voie à suivre. Poussé par des affinités répondant à l'appel du prestige plutôt qu'à une vocation impérieuse, il s'inscrivit à l'École nationale de droit. En 1932, il obtint sa licence et figura dans la même promotion que le docteur René Salomon, Martyl Saint-Julien et Roger M. Ancion. Toutefois, il ne s'inscrivit au tableau de l'Ordre des avocats qu'en 1937, imité par Dalbémar Mentor, Seymour Lamothe, Pierre Hudicourt, Dantès Rameau, etC.
Employé au département de l'Intérieur sous le gouvernement de Sténio Vincent, Cantave occupa ensuite les fonctions d'avocat-conseil à l'Administration générale des contributions, poste qu'il abandonna à l'avènement du gouvernement du président François Duvalier afin de remplacer maître Christian Latortue à la direction du conseil juridique de la Banque Nationale de la République. Il exerça également les fonctions d'avocat-conseil au sein de l'administration portuaire.
Jean-Baptiste Cantave mourut aux États-Unis [sic] dans la nuit du 25 au 26 juin 1973. On chanta ses funérailles à Port-au-Prince; le bâtonnier Ernst Trouillot prononça son oraison funèbre.
Cantave avait uni sa destinée à Laura Leroy, épouse et mère accomplie ; ils fondèrent tous deux un foyer solide et harmonieux.
Un arrêté daté du 29 mars 1974 liquida la pension civile de madame Veuve Jean-Baptiste Cantave née Laura Leroy, au même titre que celle de Carmen Lilavois, de mesdemoiselles Bertha Frédéric et Léonie Blaise, de messieurs Clovis Vincent, Faine Antoine Mangonès, Chrysostome Laventure, de mesdames Marie Marthe Marius, Edgard Conserve et Wilfrid Compère.
par Ernst et Ertha P. Trouillot
Encyclopédie Biographique d'Haïti
Les Éditions SEMIS inc.
(c) Ottawa 2001